Carnettiste : beaucoup de rigueur et le sens du relationnel pour réussir .

TourMag

mercredi 22 février 2012, par administrateur

Le carnettiste travaille chez un tour-opérateur, chez un autocariste ou plus rarement dans une agence de voyages.

Son rôle consiste à établir le "carnet de voyage" du client, c’est-à-dire à rassembler tous les documents nécessaires au voyage du celui-ci et à en vérifier la conformité par rapport à la réservation initiale.

Dernier à intervenir sur le dossier, il doit déceler avant le départ tous les problèmes pouvant survenir en liaison avec les réservations.

Le carnettiste peut parfois être chargé de l’émission de certains de ces documents (billets et bons d’échange à remettre en échange des prestations payées au tour-opérateur par le client).

Ses principales tâches sont :

 La manutention et la gestion des stocks de brochures et documents nécessaires à la constitution du carnet

 L’émission des billets et vouchers

 La collecte de tout autre document nécessaire (liste des hôtels, étiquettes-bagages, cartes d’embarquement pour les croisières…)

 La rédaction des programmes détaillés en fonction des textes d’une brochure ou parfois des programme envoyés par les réceptifs, souvent en anglais

 L’envoi des convocations (ou re-convocation dans les cas de changements de vols, d’horaires ou d’aéroports de départ)

Points forts

 Avoir l’œil final sur l’ensemble d’un dossier

 La meilleure formation aux métiers de la résa et des back offices

 Un ou deux voyages de formation dans l’année

Formation

Bac + 2 - BTS vente et production touristiques

Rémunération
20 à 28 K€

Compétences

 Aisance téléphonique pour renseigner les clients et les services internes

 Connaissance de la bureautique de base (Word et Excel) et spécifique (Amadeus, sortie des vouchers et factures)

 Sens de l’ordre et rigueur pour gérer les stocks de brochures et dépliants nécessaires, archiver les dossiers, confectionner les carnets de voyage et assurer leur envoi en temps et en heure

 Connaissance minimum de l’aérien pour vérifier, modifier et confirmer les vols si besoin

 Anglais indispensable pour traduire les vouchers des prestataires

Qualités bienvenues

Vous êtes curieux et déterminé à faire votre chemin chez un Tour opérateur. La minutie d’un travail de collecte et de synthèse d’informations vous convient.

Vous disposez en outre de :

 Une solide culture générale et des capacités rédactionnelles en français

 Le sens de l’organisation et de la priorisation des tâches

 La rigueur, du dynamisme et de la réactivité

 Le sens du travail en équipe

 La capacité à être autonome dans l’urgence

Débouchés et évolution professionnelle

Poste d’entrée dans le tourisme, le carnettiste, selon ses compétences et son profil, évolue vers la résa d’un TO en relation avec les agences de voyages (s’il a un bon sens relationnel) ou vers les back offices en relation avec les prestataires (s’il privilégie les connaissances techniques).

Témoignages de pro :

Hélène Lebrec, responsable du service Carnets de voyage chez Asia Voyages

On acquiert avant tout des méthodes de travail et des connaissances sur les destinations

« J’ai personnellement un BTS tourisme et un troisième cycle plus spécialisé acquis chez Cap Vers à Nantes.

En général nous embauchons des BTS, car le travail de carnettiste est une excellente porte d’entrée sur les métiers du tourisme. On travaille à partir de la brochure mais il faut étoffer les textes, chez Asia les carnets sont très détaillés.

Il faut donc de la culture générale, de la connaissance des destinations, un bon niveau de français et de la curiosité. Certains textes sont déjà en machine mais il faut aussi pouvoir traduire les programmes des réceptifs et l’anglais est indispensable.

Ensuite, techniquement, le carnettiste est le dernier maillon de la chaîne. Il vérifie tout, que tout soit cohérent, que rien ne manque, terrestre et aérien. Il faut beaucoup de rigueur, c’est le plus important. Et le sens du relationnel parce que nous avons souvent les agences en ligne.

Le plus enrichissant à mon avis est d’engranger toutes ces connaissances sur les pays. En plus des voyages, un ou deux par an, nous avons des formations régulières avec les chefs de produits et les prestataires et, chez Asia, par exemple, la matière traitée est très riche.

Et ce métier apprend aussi à bien gérer son travail, quel qu’il soit. Ce sont pour moi les deux points forts. Cela apprend à avoir l’œil, à être curieux, débrouillard, à respecter les dead lines, à travailler en équipe, à parler au téléphone, bref, c’est très formateur. »

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