Les freins à lever pour dynamiser la croisière

Nathalie Bureau du Colombier ( Tour hebdo)

" Le développement de la croisière en France est subordonné à l’aménagement de nouvelles infrastructures et à l’ouverture de lignes internationales au départ des aéroports de province." Nathalie Bureau du Colombier ( Tour hebdo)

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jeudi 5 novembre 2015, par administrateur

Nathalie Bureau du Colombier ( Tour hebdo)

"Marseille peut accueillir dix paquebots simultanément. Il nous faut des quais supplémentaires. Les ports français manquent de postes à quai. En Espagne, nous pouvons embarquer dans 11 ports et en Italie dans 18 ports. En France, nos escales se résument à Marseille et Toulon", a martelé Georges Azouze hier, le président de Clia France et de Costa Croisières France, lors des Assises de l’économie de la mer à Marseille.

Costa Croisières, présent depuis vingt ans dans la cité phocéenne, se félicite néanmoins des efforts réalisés par la ville en termes d’accueil de ses passagers.

En réponse à la requête des opérateurs de croisières, Agnès Romatet-Espagne, directrice des entreprises et de l’économie internationale au ministère des Affaires étrangères, a annoncé la création le 8 octobre dernier d’un fonds de développement du tourisme "doté de 1 milliard d’euros dont 400 M€ destinés à l’aménagement des infrastructures touristiques. J’encourage les collectivités territoriales adossées à un port à recourir à cette possibilité de financement".


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